Automatisme

Propriétés des cellules spécialisées (pacemakers physiologiques et réseau de His-Purkinje) de se dépolariser spontanément et générer un potentiel d’action.

La fréquence de l’automatisme dépend du potentiel de repos (fin de phase 3), de la pente de dépolarisation diastolique lente (phase 4)et du potentiel seuil. Tous ces facteurs sont modifiés par les conditions neurovégétatives, la température, le potassium et de nombreux médicaments. La fréquence des dépolarisations spontanées du nœud sinusal, du nœud AV et des cellules du réseau de His-Purkinje est voisine de 60-80, 40-60 et 20-40 battements/min.

Les cellules du nœud sinusal, les plus automatiques, sont généralement à l’origine du rythme cardiaque. Ce sont parfois d’autres sites de cellules automatiques qui donnent le rythme (cf. Hyperautomatisme) ou des cellules anormalement automatiques (cf. Automatisme anormal).

NB. Les cellules du réseau de His-Purkinje sont moins sensibles aux effets de la stimulation parasympathique que de la stimulation sympathique. Cela explique l’inefficacité de l’atropine pour accélérer un rythme infranodal.

Vidéo cours 3 (73 min). Anomalie de l’automatisme et tachycardies supraventriculaires

 

Automatisme normal d’une cellule du réseau de His-Purkinje

La phase 4 (dépolarisation diastolique lente) est responsable du potentiel d’action