La vitesse de conduction d’un influx entre deux cellules dépend de trois caractéristiques du potentiel d’action : le potentiel de repos atteint à la fin de la phase 3 d’une cellule musculaire (ou le potentiel seuil d’une cellule automatique), la vitesse et l’amplitude de la dépolarisation en phase 0.
- La vitesse augmente si le potentiel de repos est abaissé et si l’amplitude et/ou la vitesse de dépolarisation est(sont) élevée(s).
- La vitesse diminue en cas d’ischémie sévère, hypothermie, hyperkaliémie ou effet stabilisant de membrane, ce qui explique certains blocs intraventriculaires (Cf. Bloc en phase 4).