Groupes cellulaires doués naturellement d’automatisme et responsables de l’activation électrique du cœur.
Les pacemakers physiologiques sont répartis dans le cœur au niveau du tissu nodal :
- le nœud sinusal (pacemaker principal, à l’origine d’un rythme sinusal),
- le nœud du sinus coronaire (à l’origine d’un rythme du sinus coronaire),
- le nœud AV et le tronc du faisceau de His (à l’origine d’un rythme jonctionnel),
- dans les branches du faisceau du His ou les fibres de Purkinje (à l’origine d’un rythme infranodal ou rythme ventriculaire).
Physiologie
L’activation physiologique du cœur est due au pacemaker sinusal. En cas d’automatisme sinusal lent ou défaillant (hypertonie vagale, dysfonction sinusale) ou blocage de l’influx sinusal (bloc sino-atrial ou bloc AV), un pacemaker accessoire peut prendre le relais à l’origine d’un rythme d’échappement.
En cas d’hyperautomatisme, un pacemaker accessoire peut dépasser la fréquence du nœud sinusal et prendre la commande (“capturer”) du rythme. Il peut s’agir d’un rythme du sinus coronaire, d’un rythme atrial ectopique, d’un rythme atrial accéléré, d’un rythme idiojonctionnel accéléré ou d’un rythme idioventriculaire accéléré. Ce rythme peut coexister avec le rythme sinusal et parfois le cacher (cf. Dissociation isorythmique). Il peut donner lieu à des rythmes baladeurs (cf. Wandering pacemaker).