Accélération de la vitesse de dépolarisation diastolique lente (phase 4 du potentiel d’action) des cellules automatiques (atriales, jonctionnelles ou ventriculaires).
- Ce phénomène transitoire apparaît sous l’influence du système nerveux végétatif, de conditions métaboliques particulières (hypokaliémie, ischémie, hypoxie…) ou plus rarement d’agents pharmacologiques (ex. digitalique, isoprénaline). Il s’arrête spontanément et n’a pas de conséquence hémodynamique.
- C’est une cause bénigne d’arythmie qu’il faut distinguer d’un automatisme anormal ou d’une réentrée.
Sur l’ECG, un hyperautomatisme se traduit par un rythme de pacemaker physiologique (cf. Rythme atrial accéléré, rythme jonctionnel accéléré ou RIJA, rythme idioventriculaire accéléré ou RIVA) dont la fréquence dépasse en général modérément celle du ou des pacemakers sus-jacents. Il est souvent entrecoupé de captures par le rythme sinusal.