Rythme secondaire à l’hyperautomatisme d’un groupe de cellules du tissu nodal dont la fréquence de dépolarisation spontanée dépasse celle du pacemaker physiologique sus-jacent.
Fait notable, l’activité du pacemaker sus-jacent ne disparaît pas, à l’origine par exemple de capture, fusion, dissociation isorythmique ou wandering pacemaker.
Ces rythmes sont bénins, souvent en rapport avec un changement d’équilibre neuro-végétatif, un agent pharmacologique ou une condition locale d’ischémie qui stimule l’automatisme ou entraine une activité auto-déclenchée. Ils cèdent spontanément.
Vidéo YouTube (17 min). P. Taboulet