Mécanisme électrophysiologique à l’origine de la contraction des ventricules (ou des oreillettes).
A ne pas confondre avec la fréquence cardiaque qui est le nombre de battements par minute.
Le rythme résulte d’un automatisme normal, d’un hyperautomatisme, d’un automatisme anormal ou d’une réentrée. Il peut être d’origine :
- atrial : rythme sinusal, rythme du sinus coronaire, rythme atrial accéléré, rythme atrial multifocale, fibrillation, flutter ou tachycardie atriale focale
- jonctionnel : rythme d’échappement jonctionnel, RIJA, tachycardie jonctionnelle
- ventriculaire : rythme d’échappement ventriculaire, RIVA, tachycardie ventriculaire
- ou électro-entraîné : pacemaker.
Il peut coexister des activités atriale, jonctionnelle, ventriculaire ou électro-entraînée (ex. dissociation AV, dissociation isorythmique, parasystolie, bitachycardie). Dans ce cas, le rythme cardiaque est celui qui commande majoritairement les ventricules.
La connaissance du rythme et le calcul de la fréquence cardiaque sont un préambule à toute analyse des complexes QRS et de la repolarisation (cf. ECG : lecture, analyse et synthèse).