Accès de tachycardies paroxystiques sur cœur sain, à début et fin brusques, identifiées par Léon Bouveret (1851-1929) en 1889 avant l’ère de l’électrocardiogramme.
Les tachycardies qui rentraient à l’époque dans cette définition sont nombreuses. Il s’agit – si le coeur est sain et les débuts et fins brusques – de :
- des tachycardies jonctionnelles réciproques par réentrée intra-nodale principalement (« Maladie de Bouveret »)
- des tachycardies jonctionnelles réciproques par réentrée sur faisceau accessoire,
- des flutters et de la fibrillation atriales idiopathiques
- de certaines tachycardies ventriculaires dites bénignes (tachycardies fasciculaires ou tachycardies infundibulaires).
En France, avec l’usage, les termes « maladie de Bouveret » ou « tachycardie de Bouveret » sont devenues synonymes de « tachycardie réciproque par réentrée intranodale (TRIN) ». Ce terme franco/français est à éviter…