Tachycardie supraventriculaire non sinusale à point de départ atrial droit ou gauche. On les distingue en fonction de l’activité atriale et du mécanisme électrophysiologique [1][2] :
Tachycardies atriales irrégulières
- fibrillation atriale, la plus fréquente
- flutter ou tachycardie atriale à conduction variable
- tachycardie atriale multifocale
Tachycardies atriales régulières
- flutter atrial isthmo-dépendant (typique ou atypique), le plus fréquent (tachycardie atriale par macroréentrée)
- flutter atrial non isthmo-dépendant (cicatriciel ou atrial gauche)
- tachycardie atriale focale (automatique, microréentrée, activité auto-déclenchée)
Le type de tachycardie atriale repose davantage sur l’analyse méticuleuse de l’activité atriale (ondes P sinusales ou non, fibrillation atriale, ondes F de flutter) que sur l’activité ventriculaire, parfois trompeuse en cas de conduction AV variable (la réponse ventriculaire d’un flutter ou d’une TAF peut être irrégulière, en fonction du degré de perméabilité du noeud AV) ou de complexes QRS larges (qui masquent l’activité atriale).
NB. il existe un certain chevauchement entre ces entités et une conversion avec passage de l’une et l’autre – spontanée ou sous l’action du traitement – n’est pas rare [3] –> passage d’une FA vers un flutter ou une TAF et réciproquement.
Etiologies [2] et rôle déclencheur des médicaments [6]
Lire aussi site web ADRIS [4]
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