ECG : sport et certificat

Pratiquer une activité physique régulière ou un sport est bon pour la santé à tout âge (Haut Conseil de la santé publique 2017).

En France, l’Anses en 2016 a rédigé des recommandations adaptées aux différents groupes de populations : enfants et adolescents, adultes, personnes âgées, femmes en période de grossesse, etc., dans l’objectif de permettre l’adoption d’un mode de vie actif dès le plus jeune âge, dans un environnement favorable (Anses 2016). La pratique d’un sport pendant au moins 5 ans chez les sujets ≥ 50 ans est bénéfique pour prolonger jusqu’à 8 ans leur espérance de vie (cf. courbes selon sexe et âge de début [20]).

On recense en France en 2019 environ 18,4 millions de licences et autres titres de participation délivrés par l’ensemble des fédérations agréées par le ministère des Sports [15]. L’évaluation du risque cardiovasculaire lié au sport est prise en compte par le gouvernement français qui a édicté un cahier des charges (JO 2021) pour les Maisons sport-santé.

Dans un très petit nombre de cas, la pratique d’un sport (avec une forte contrainte cardiovasculaire) peut être associée à un risque de mort subite.

  • Un jeune âgé de 12 à 35 ans ” meurt presque chaque jour en France en faisant du sport ” selon les données françaises de mort subite liées à une pratique sportive publiée en 2014 (plus de 1000 morts par an au total et environ 300 chez les 12-35 ans) [7]. La très grande majorité est masculine et survient plutôt durant un sport “récréatif ” que compétitif [7][21] ou équivalent [7bis]. La fréquence de la mort subite liée au sport dans cette tranche d’âge est, elle, estimée à 1 pour 100.000 [7bis] à 200.000, avec une variabilité considérable selon les registres [16].

Ces pathologies sont le plus souvent inapparentes et donc méconnues lors de l’initiation du sport, malgré un interrogatoire et un examen médical bien faits dans le cadre du certificat de non-contrindication au sport (pour l’obtention d’une licence par une fédération sportive) et a fortiori lors d’un sport récréationnel (jogging, football). La pathologie est parfois révélée par un électrocardiogramme réalisé lors du bilan initial (ECG : sportif pathologique) ou au cours du suivi régulier du sportif (renouvellement de la licence). Encore faut-il savoir reconnaître un ECG Killer pouvant être à l’origine d’un trouble du rythme fatal (cf. Fibrillation ventriculaire).

  • À partir de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes et a fortiori chez les sujets à haut risque cardiovasculaire, la reprise d’un sport peut se compliquer aussi d’insuffisance coronaire aiguë, c’est-à-dire un infarctus (par rupture de plaque essentiellement) et ses complications. Il est prudent d’effectuer un examen cardiovasculaire adapté au sport envisagé [1] (cf. 10 règles d’or du sportif validé par l’académie nationale de médecine (HAS 2022 tableau 5).

 

Les MG et les cardiologues jouent un rôle déterminant pour l’encadrement d’une pratique sportive et réduire le risque CV. Ce rôle est encadré par la loi publiée au JO du 12 juin 2022 (Code du sport. mars 2022. Suivi médical des sportifs (Articles A231-1 à A231-5).

Que préconise la loi 2022 ?

Afin de favoriser les pratiques sportives, la loi n° 2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France – article 23 a simplifié les conditions pour lesquelles un certificat à la pratique du sport peut être exigé pour la délivrance ou le renouvellement d’une licence par une fédération sportive ou pour la participation à une compétition sportive (HAS santé 2022, tableau 26)

–> “Pour les personnes mineures, et sans préjudice de l’article L. 231-2-3, l’obtention ou le renouvellement d’une licence, permettant ou non de participer aux compétitions organisées par une fédération sportive, est subordonné à l’attestation du renseignement d’un questionnaire relatif à l’état de santé du sportif mineur, réalisé conjointement par le mineur et par les personnes exerçant l’autorité parentale. L’interrogatoire est capital pour la recherche d’antécédents personnels et familiaux, qui pourraient orienter le médecin traitant vers une pathologie cardiaque et lui faire requérir un avis spécialisé (HAS santé 2022, Tableau 6).

Lorsqu’une réponse au questionnaire de santé conduit à un examen médical, l’obtention ou le renouvellement de licence nécessite la production d’un certificat médical attestant l’absence de contre-indication à la pratique sportive. Dans ce cadre, l’ECG de repos peut être contributif pour détecter une pathologie asymptomatique potentiellement arythmogène ” (HAS santé 2022 p.41).

Cette position est celle du Haut Conseil de la santé publique (21 juin 2017) : Avis relatif au certificat médical de non-contre-indication à la pratique du sport chez les enfants, suite au décret n°2016-1157 du 24 août 2016. “les examens de contrôle de l’activité physique et sportive ayant pour but la délivrance d’un certificat, assurés pour la plus grande part d’entre eux par des médecins généralistes, ne comportent pas d’examens complémentaires sinon en cas de signes d’appel. La pratique systématique d’un ECG n’est pas nécessaire et laissée au libre jugement du praticien“.

–> “Pour les personnes majeures, la délivrance ou le renouvellement d’une licence par une fédération sportive peut être subordonné à la présentation d’un certificat médical permettant d’établir l’absence de contre-indication à la pratique de la discipline concernée”.

Les fédérations sportives mentionnées à l’article L. 131-8 fixent dans leur règlement fédéral  : ” les conditions dans lesquelles un certificat médical peut être exigé pour la délivrance ou le renouvellement de la licence ; la nature, la périodicité et le contenu des examens médicaux liés à l’obtention de ce certificat, en fonction des types de participants et de pratique“.

Un examen médical avec certificat de non contrindication à la pratique sportive n’est donc pas systématique. Un auto-interrogatoire ou un interrogatoire médical qui révèlerait un signe ou symptôme d’alerte (7 questions, HAS santé 2022 tableau 6) doit conduire à une consultation médicale et, au besoin, un avis médical spécialisé.

Si un certificat est requis par la fédération sportive : “La production d’un certificat médical est subordonnée à la réalisation d’un examen médical effectué, par tout docteur en médecine ayant, le cas échéant, des compétences spécifiques, selon les recommandations de la Société française de médecine de l’exercice et du sport.” Les textes ne prévoient cette rédaction ou le renouvellement (tous les 3 ans) de ce certificat QUE sur des données uniquement cliniques [1], mais les fédérations peuvent exiger d’autres examens selon le type de sport (ex, rugby, alpinisme, plongée, arme à feu, véhicule, etc.). Les indications d’examens complémentaires pour la détection du risque d’évènement cardio-vasculaire grave sont limitées et doivent rester ciblées (lire [16]).

Que recommande la HAS en 2022 ?

Bonnes pratiques : Consultation et prescription médicale d’activité physique à des fins de santé chez l’adulte (HAS. 79 pages)

Risque d’évènement cardiovasculaire grave lié à l’activité physique (HAS santé, Tableau 24)

 

–> La reprise d’une activité physique (AP) après 35-45 ans peut être à risque selon le niveau d’intensité de l’AP (HAS 2022. Classification des activités de loisirs et sportives selon leurs contraintes cardio-vasculaires Tableau 31). En fonction des facteurs de risque cardiovasculaire (RCV) et du niveau d’effort, et a fortiori en cas de maladie cardiovasculaire avérée, il peut être nécessaire d’effectuer un ECG de repos et parfois un ECG au cours d’une épreuve d’effort. L’EE n’est recommandée qu’en cas de RCV élevé ou très révélé et une AP d’intensité élevée.

 

Classification des activités de loisirs et sportives selon leurs contraintes cardio-vasculaires (HAS santé, Tableau 31)

 

Epreuve d’effort (EE) chez un patient asymptomatique (HAS santé, Tableau 25)

–> “Les sportifs français inscrits sur la liste du haut niveau ou dans les filières d’accès au haut niveau (environ 15 000 sujets) bénéficient d’une prise en charge par un médecin du sport qui inclut un examen clinique avec interrogatoire et examen physique (selon les recommandations de la Société française de médecine de l’exercice et du sport, d’autres bilans (nutritionnels, psychologique) et la pratique obligatoire d’un ECG de repos (Article A231-3)”. En pratique, il sollicite souvent le cardiologue, sans obligation légale, pour une épreuve d’effort et une échocardiographie.

Recommandations des Sociétés Savantes

En France, l’ECG est préconisé plus largement comme “outil de screening” pour le dépistage d’une cardiopathie chez le sportif. Il renforce l’efficacité (faible) de l’interrogatoire et de l’examen clinique [3][13][14][14bis].

Ainsi, la Société française de Cardiologie (SFC) recommande, depuis 2009, pour l’obtention d’une licence sportive, un ECG 12 dérivations au repos [1].

  • “aux athlètes de compétition âgés de 12 à 35 ans,  en complément de l’examen physique et de l’interrogatoire personnel et familial, tous les trois ans jusqu’à l’âge de 20 ans puis tous les cinq ans de 20 à 35 ans (car après 20 ans l’expression phénotypique évolue moins)” [1][3].
  • “aux sportifs pour toute reprise d’activité à partir de 35 ans pour les hommes et 45 ans pour les femmes et pour tous les sujets à haut risque cardiovasculaire”.

En Amérique et dans d’autres pays, son usage systématique est contesté en raison de son manque de sensibilité et spécificité (et du coût !) [4].

En Italie, le dépistage d’une cardiopathie à risque de mort subite est en revanche beaucoup plus réglementé, précoce et répété [14].

À ce jour (juin 2023), aucune étude randomisée n’a montré la supériorité d’un screening annuel chez les jeunes athlètes avant compétition (incluant : medical history, physical examination, resting electrocardiogram, and stress testing; additional tests were reserved for athletes with abnormal findings) par rapport à une attitude classique [19].

 

Pour une prescription de bilan de santé [6]

Rédaction du certificat médical (thèse de doctorat en médecine (David Refahi) on line) [12]

 

Les 10 règles d’or du sportif

Le Club des Cardiologues du Sport a édicté 10 règles de bonne pratique du sport (50) afin de sensibiliser les sportifs sur les comportements à risque et les symptômes suspects nécessitant une consultation médicale (validé par Académie nationale de médecine). Règles 1, 2 et 3 : Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou tout essoufflement anormal, toute palpitation cardiaque, tout malaise en lien avec l’effort. Chevalier et al. (51) a démontré que les sportifs ne consulteraient pas en cas de survenue d’un symptôme anormal dans 70 % des cas. Règle 4 : Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives. Règle 5 : Je m’hydrate régulièrement à l’entraînement comme en compétition. Règle 6 : J’évite les activités intenses par des températures extérieures défavorables (< 5°C ou > 30 °C) et lors des pics de pollution. En effet, la pollution est responsable d’évènements cardiovasculaires (52). Règle 7 : Je ne fume jamais 2 heures avant ou après une pratique sportive. Règle 8 : Je ne consomme jamais de substances dopantes et j’évite l’automédication en général. Règle 9 : Je ne fais pas de sport intense en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre, courbatures). Règle 10 : Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense si j’ai plus de 35 ans pour les hommes et plus de 45 ans pour les femmes.

 

MORT SUBITE (video YouTube) : notez la survenue lors de la phase qui suit un effort intense.

Formation en visio (gratuite) Santé Académie : 6 mars 2024 

 

Autres informations (Mont 2018) et références détaillés voire commentés (réservées aux abonnés)

[1] Brion R, Carré F et al. Recommandations de la Société française de cardiologie : Le bilan cardiovasculaire de la visite de non-contre-indication à la pratique du sport en compétition entre 12 et 35 ans. Archives des Maladies du Cœur et des Vaisseaux-Pratique, 2009(182), 41-43. (téléchargeable)

Que préconise la loi en matière de dépistage ? Les sportifs français inscrits sur la liste du haut niveau ou dans les filières d’accès au haut niveau (environ 15 000 sujets) bénéficient d’une prise en charge unique au monde avec pratique systématique d’examens de dépistage (ECG, échocardiographie, épreuves d’effort). Par contre pour le tout venant des sportifs de compétition les textes ne prévoient qu’un certificat de non contre indication à la pratique d’un sport en compétition basé sur des données uniquement cliniques.

Une étude, rétrospective et non randomisée, a montré que la pratique systématique de l’ECG de repos associée à l’interrogatoire et à l’examen physique permettait de diminuer de 89 % l’incidence des morts subites chez les jeunes sportifs (cf ref)

Chez tout demandeur de licence pour la pratique d’un sport en compétition, il est utile de pratiquer, en plus de l’interrogatoire et de l’examen physique, un ECG de repos 12 dérivations à partir de 12 ans, lors de la délivrance de la première licence, renouvelé ensuite tous les trois ans, puis tous les 5 ans à partir de 20 ans jusqu’à 35 ans 

Choudhury M, Boyett MR, Morris GM. Biology of the Sinus Node and its Disease. Arrhythm Electrophysiol Rev. 2015 May;4(1):28-34. (téléchargeable)

The sinoatrial node (SAN) is the normal pacemaker of the heart and SAN dysfunction (SND) is common, but until recently the pathophysiology was incompletely understood. It was usually attributed to idiopathic age-related fibrosis and cell atrophy or ischaemia. It is now evident that changes in the electrophysiology of the SAN, known as electrical remodelling, is an important process that has been demonstrated in SND associated with heart failure, ageing, diabetes, atrial fibrillation and endurance exercise. Furthermore, familial SND has been identified and mutations have been characterised in key pacemaker genes of the SAN

[2] Pelliccia A, Fagard R, Bjørnstad HH, et al; Study Group of Sports Cardiology of the Working Group of Cardiac Rehabilitation and Exercise Physiology; Working Group of Myocardial and Pericardial Diseases of the European Society of Cardiology. Recommendations for competitive sports participation in athletes with cardiovascular disease: a consensus document from the Study Group of Sports Cardiology of the Working Group of Cardiac Rehabilitation and Exercise Physiology and the Working Group of Myocardial and Pericardial Diseases of the European Society of Cardiology. Eur Heart J. 2005; 26(14):1422-45. (téléchargeable)

[3] Mont L, Pelliccia A, Sharma S, et al. Pre-participation cardiovascular evaluation for athletic participants to prevent sudden death: Position paper from the EHRA and the EACPR, branches of the ESC. Endorsed by APHRS, HRS, and SOLAECE. Europace. 2017 Jan; 19(1):139-163 (téléchargeable)

The protocol of PPE including clinical history, physical examination, and 12-lead ECG demonstrates to have superior diagnostic capability than just clinical history and physical examination. There is compelling scientific evidence that the 12-lead ECG improves substantially the diagnostic power of PPE, mostly due the capability to identity arrhythmogenic conditions at risk (cardiomyopathies and channelopathies).

Causes of sudden cardiac death in athletes

  1. Hypertrophic cardiomyopathy ………………………………….
  2. Arrhythmogenic right ventricular cardiomyopathy ……..
  3. Coronary congenital abnormalities …………………………..
  4. Ventricular pre-excitation ………………………………………..
  5. Left ventricle non-compaction ………………………………….
  6. Dilated cardiomyopathy ………………………………………….
  7. Valvulopathies ……………………………………………………….
  8. Inherited primary arrhythmia syndromes …………………
  9. Long QT syndrome ………………………………………..
  10. Short QT syndrome …………………………………………..

Physiological adaptation

  1. Do not require further revaluation
  2. Sinus bradicardia (>30bpm) –51% to 68%
  3. Sinus arrhythmia -20% to 23%Ectopic atrial rhythm -1%
  4. Junctional escape rhythm -0.4%
  5. 1st degree AV block (PR interval > 200 ms) -7%
  6. Mobitz Type I (Wenckebach) 2 nd degree AV block -0.1%
  7. Incomplete RBBB -24% to 27%
  8. Isolated QRS voltage criteria for LVH -23% to 36%
  9. Early repolarization (ST elevation, J-point elevation,
  10. J-waves or terminal QRS slurring) -37% to 72%
  11. Convex (‘domed’) ST segment elevation combined with T-wave inversion in leads V1V4 in black/African athletes

Abnormal ECG findings

  1. Require further evaluation T-wave inversion (>1 mm V2-V6, II and aVF, Iand aVL)
  2. ST segment depression(>0.5 mm) Pathologic Q waves (>3 mm depth/>40 ms duration)
  3. Complete LBBB Intraventricular conduction delay (≥ 140 ms)
  4. Left axis deviation (-30° to -90°)
  5. Left atrial enlargement (P>120 ms in I or II; negative portion of P≥1mm and ≥ 40 ms in V1)
  6. Right ventricular hypertrophy (R-V1+S-V5>10,5 mm AND right axis deviation)
  7. Ventricular pre-excitation
  8. Long QT interval (QTc≥470 in male;≥480 ms in female)
  9. Short QT interval (QTc≥320 ms)
  10. Brugada-like ECG pattern
  11. Profound sinus bradicardia (<30bpm or pauses≥3 s.)
  12. Atrial tachyarrhythmias
  13. Premature ventricular contractions (<2 PVCs/10s)
  14. Ventricular arrhythmias (couplets, triplets and NSVT)

[4] Maron et al (AHA 2015). Eligibility and Disqualification Recommendations for Competitive Athletes With Cardiovascular Abnormalities: Task Force 2: Preparticipation Screening for Cardiovascular Disease in Competitive Athletes. Circulation. 2015; 132(22):e267-72.

“It is reasonable to conclude that palpitations caused by PVCs in the absence of heart disease that occur at rest, are suppressed with exercise, and are not accompanied by periods of non sustained VT (NSVT; at most, PVC couplets) are benign and should not limit full participation in competitive physical activities”

[5] Sharma S, Drezner JA, Baggish A, et al. International recommendations for electrocardiographic interpretation in athletes. Eur Heart J. 2018;39(16):1466-1480. (téléchargeable)

–> RBBB In isolation No further evaluation required in asymptomatic athletes with no family history of inherited cardiac disease or SCD
–> The QT interval corrected for heart rate is ideally measured using Bazett’s formula with heart rates between 60 and 90 beats/min; preferably performed manually in lead II or V5 using the teach-the-tangent method1 to avoid inclusion of a U-wave (please see text for more details). Consider repeating the ECG after mild aerobic activity for a heart rate <50 beats/min, or repeating the ECG after a longer resting period for a heart rate > 100 beats/min, if the QTc value is borderline or abnormal.
–> Black athlete repolarization variant J-point elevation and convex (‘domed’) ST-segment elevation followed by T-wave inversion in leads V1–V4 in black athletes

[6] https://monbilansportsante.fr/ Ce module permet d’éditer une prescription simplifiée d’Activité Physique Adaptée. La création d’un espace personnel ( GRATUITE ) élargira le champ de ses fonctionnalités.

Dès lors, nos algorithmes vous guideront dans la réalisation de vos examens préventifs selon les recommandations de la SFMES pour approfondir vos diagnostics, fixer le CAAP et justifier le recours à de possibles examens complémentaires. Vos dossiers seront ainsi archivés et enrichis par les éducateurs sportifs chargés d’encadrer la pratique de vos patients.

[7] Carre F. La mort subite liée à la pratique sportive. La Presse Médicale 2014 ; Volume 43, n° 7-8 :831-839 (téléchargeable)

Marijon E, Tafflet M, Celermajer DS, Dumas F, Perier MC, Mustafic H, Toussaint JF, Desnos M, Rieu M, Benameur N, Le Heuzey JY, Empana JP, Jouven X. Sports-related sudden death in the general population. Circulation. 2011 Aug 9;124(6):672-81.

Bohm P, Meyer T, Narayanan K, Schindler M, Weizman O, Beganton F, Schmied C, Bougouin W, Barra S, Dumas F, Varenne O, Cariou A, Karam N, Jouven X, Marijon E. Sports-related sudden cardiac arrest in young adults. Europace. 2023 Feb 16;25(2):627-633. (téléchargeable)

[7bis] Risgaard B, Winkel BG, Jabbari R, et al. Sports-related sudden cardiac death in a competitive and a noncompetitive athlete population aged 12 to 49 years: data from an unselected nationwide study in Denmark. Heart Rhythm. 2014 Oct;11(10):1673-81. (téléchargeable)

All deaths among persons aged 12-49 years from 2007-2009 were included. Results: In the 3-year period, there were 881 SCDs, of which we identified 44 SrSCD. In noncompetitive athletes aged 12-35 years, the incidence rate of SrSCD was 0.43 (95% confidence interval [CI] 0.16-0.94) per 100,000 athlete person-years vs 2.95 (95% CI 1.95-4.30) in noncompetitive athletes aged 36-49 years. In competitive athletes, the incidence rate of SrSCD was 0.47 (95% CI 0.10-1.14) and 6.64 (95% CI 2.86-13.1) per 100,000 athlete person-years in those aged 12-35 years and 36-49 years, respectively. The incidence rate of SCD in the general population was 10.7 (95% CI 10.0-11.5) per 100.000 person-years.

[8] Uberoi A, Stein R, Perez MV, et al. Interpretation of the electrocardiogram of young athletes. Circulation. 2011;124(6):746-57. Commentaires sur les anomalies et variantes

[9] Samesima N, Azevedo LF, De Matos LDNJ, Echenique LS, Negrao CE, Pastore CA. Comparison of Electrocardiographic Criteria for Identifying Left Ventricular Hypertrophy in Athletes from Different Sports Modalities. Clinics (Sao Paulo). 2017;72(6):343-350 (téléchargeable)

[10] Lire aussi la synthèse en Francais du Pr Dutreleau (Oct 2020). Actualités & Opinions > Actualités Medscape > ESC 2020   Nouvelles recommandations européennes en cardiologie du sport: focus sur les arythmies. A propos de : Fibrillation atriale, Tachycardie supraventriculaire paroxystique et syndrome de Wolf Parkinson White, Extrasystoles ventriculaires et tachycardie ventriculaire non soutenue, Syndrome de QT long, Syndrome de Brugada, Dispositif cardiaque implantable, Références (abonnement)

[11] Papadakis M, Carré F, Kervio G et al. The prevalence, distribution, and clinical outcomes of electrocardiographic repolarization patterns in male athletes of African/Afro-Caribbean origin. Eur Heart J, 2011;32:2304-2313

[12] These de doctorat en médecine (David Refahi) : Pratique de l’électrocardiogramme lors des consultations d’aptitude sportive en compétition en médecine générale dans le sud de la Lorraine (Vosges et Meurthe-et-Moselle) (téléchargeable) –> le certificat médical expliqué à partir de la page 43. *

[13] Asif IM, Drezner JA. Sudden cardiac death and preparticipation screening: the debate continues-in support of electrocardiogram-inclusive preparticipation screening. Prog Cardiovasc Dis. 2012 Mar-Apr;54(5):445-50.

lire aussi. Asif IM, Drezner JA. Cardiovascular Screening in Young Athletes: Evidence for the Electrocardiogram. Curr Sports Med Rep. 2016 Mar-Apr;15(2):76-80.

Drezner JA et al. Abnormal electrocardiographic findings in athletes: recognising changes suggestive of primary electrical disease. Br J Sports Med 2013;47:3 153-167 (téléchargeable)

[14] Corrado D, Basso C, Pavei A, Michieli P, Schiavon M, Thiene G. Trends in sudden cardiovascular death in young competitive athletes after implementation of a preparticipation screening program. JAMA. 2006 Oct 4;296(13):1593-601.

Sarto P, Zorzi A, Merlo L, Vessella T, Pegoraro C, Giorgiano F, Patti A, Crosato M, Thiene G, Drezner JA, Basso C, Corrado D. Serial Versus Single Cardiovascular Screening of Adolescent Athletes. Circulation. 2021 Apr 27;143(17):1729-1731. (téléchargeable)

[14bis] Sarto P, Zorzi A, Merlo L, Vessella T, Pegoraro C, Giorgiano F, et al. Value of screening for the risk of sudden cardiac death in young competitive athletes. Eur Heart J 2023;44: 1084–1092.

[15] https://www.sports.gouv.fr/organisation/publications/statistiques/donnees-detaillees/Donnees-detaillees-2020 et Pasquié JL. Comment prendre en charge une pré-excitation ventriculaire asymptomatique. Arch Mal Coeur Vaiss Prat 2021;2021:18–21

[16] Oakley D. General cardiology: The athlete’s heart. Heart. 2001 Dec;86(6):722-6. (disponible) : très complet avec bcp d’info sur ECG

The death of a fit young athlete is extremely rare. The frequency is estimated as around 1 in 200 000, with considerable variability depending on different reports. Death rates will, of course be higher in recreational athletes and middle aged joggers, but even in these groups the risk is very small and less than in the sedentary population. When death occurs, however, it is more likely to be in association with exercise than during the resting period.

The tests we have at our disposal are insensitive and non-specific, and the pre-test probability of cardiac disease is extremely low. This will inevitably lead to missed diagnoses and, more importantly, numerous false positive results. The misdiagnosis of a cardiac problem in a normal athlete is disastrous in someone for whom the state of physical fitness is, by defini- tion, all important. Once the suggestion of car- diac disease has been raised, it is extremely dif- ficult to eradicate it.

While the arguments about the merits of screening continue, it is clear that symptoms or suspicious signs in athletes demand thorough investigation.

[17] Harmon KG, Asif IM, Maleszewski JJ, et al. Incidence, Cause, and Comparative Frequency of Sudden Cardiac Death in National Collegiate Athletic Association Athletes: A Decade in Review. Circulation. 2015 Jul 7;132(1):10-9. (téléchargeable) –> The most common findings at autopsy were autopsy-negative sudden unexplained death in 16 (25%), and definitive evidence for hypertrophic cardiomyopathy was seen in 5 (8%).

[18] Zaidi A et al. Clinical significance of electrocardiographic right ventricular hypertrophy in athletes: comparison with arrhythmogenic right ventricular cardiomyopathy and pulmonary hypertension. Eur Heart J (2013) 34 (47): 3649-3656

[19] Carl Johann Hansen, Peder Emil Warming, Jacob Tfelt-Hansen. To screen or not to screen: that is the question! European Heart Journal, Volume 44, Issue 24, 21 June 2023, Page 2257,  (téléchargeable)

[20] Li Y, Pan A, Wang DD, Liu X, et al. Impact of Healthy Lifestyle Factors on Life Expectancies in the US Population. Circulation. 2018 Jul 24;138(4):345-355. (téléchargeable)

[21] Ha FJ, Han HC, Sanders P, La Gerche A, Teh AW, Farouque O, Lim HS. Sudden cardiac death related to physical exercise in the young: a nationwide cohort study of Australia. Intern Med J. 2023 Apr;53(4):497-502.

We reviewed the National Coronial Information System database for deaths in Australia relating to cardiovascular disease in cases aged 10-35 years between 2000 and 2016. Cases who had undertaken physical exercise at the time of the event were included. Results: Over a 17-year period, 1925 SCD cases were identified, of which 110 (6%) cases (median age 27 years (interquartile range 21-32 years); 92% male) were related to sports/physical exercise. Thirteen (12%) cases occurred in active athletes. Most common causes were coronary artery disease (CAD; 37%) and sudden arrhythmic death syndrome (SADS; 20%). Among Aboriginal and Torres Strait Islanders (n = 10), all deaths were related to CAD. Australian Rules Football (24%), running/jogging (14%) and soccer (14%) were the most frequent physical exercise activities. Prior symptoms were present in 39% (chest pain 37%, pre-syncope/syncope 26%). Most (87%) were witnessed, with bystander CPR in 70%. AED use prior to ambulance arrival was 8%.

 

A lire aussi

Werner Budts, Guido E Pieles, Jolien W Roos-Hesselink et al. Recommendations for participation in competitive sport in adolescent and adult athletes with Congenital Heart Disease (CHD): position statement of the Sports Cardiology & Exercise Section of the European Association of Preventive Cardiology (EAPC), the European Society of Cardiology (ESC) Working Group on Adult Congenital Heart Disease and the Sports Cardiology, Physical Activity and Prevention Working Group of the Association for European Paediatric and Congenital Cardiology (AEPC). European Heart Journal, Volume 41, Issue 43, 14 November 2020, Pages 4191–4199