Syncope secondaire au blocage paroxystique complet de la conduction intracardiaque en rapport avec :
– un bloc sino-auriculaire
– un bloc AV intranodal ou plus fréquemment un bloc infranodal.
La description initiale d’une syncope (drop attack) a été proposée par deux médecins irlandais, R. Adams et W. Stokes (d’où le terme de syndrome ou syncope d’Adams-Stokes).
Avant la syncope, la conduction intraventriculaire est en général altérée, mais elle peut être normale.
Pendant l’épisode de syncope ou au décours, les QRS peuvent être fins en cas de bloc intranodal si l’échappement est haut situé (tronc du faisceau de His), mais ils sont en général larges en rapport avec, soit un bloc intranodal et échappement Hisien haut situé mais un bloc de branche associé, soit avec un bloc infranodal et un échappement intraventriculaire (cf. Rythme idioventriculaire).
– L’échappement ventriculaire qui permet au malade de survivre après la pause cardiaque est d’autant plus lent que son origine est basse (tronc du faisceau de His, puis branche du faisceau de His, puis fibres de Purkinje, puis myocytes ventriculaires).
– Les QRS peuvent être fins si l’échappement est haut situé (tronc du faisceau de His), mais ils sont en général larges car en rapport avec un bloc intranodal et échappement Hisien haut et bloc de branche ou un échappement ventriculaire (cf. Rythme idioventriculaire).
– Les ondes T peuvent être transitoirement inversées, très profondes, bizarres avec un intervalle Q-T long. cf. blog de S Smith