Bradycardie sinusale

Bradycardie  en rapport avec un rythme originaire du nœud sinusal < 60/min (cf. Rythme sinusal)

Diagnostic ECG

Le rythme est sinusal, donc les ondes P sont de type sinusal (cf. Onde P sinusale) et sont conduites en majorité aux ventricules avec un ratio P:QRS de 1/1.

Une bradycardie sinusale avec arythmie respiratoire peut alterner avec un rythme physiologique atrial ou jonctionnel (cf. Wandering pacemaker) ou un rythme d’échappement. Une fréquence proche de 40/min peut être appropriée (hypertonie vagale du sportif, relaxation ou per anesthésie) sur cœur sain.

Etiologies

Traitement

1. Relancer l’automatisme et la conduction

  • arrêt des traitements iatrogènes
  • corriger les éventuels facteurs métaboliques (hyperkaliémie, toujours y penser) et parfois hormonaux (hypothyroïdie)
  • atropine et isoprénaline peuvent améliorer automatisme sinusal et jonctionnel et la conduction supra-hissienne
  • isoprénaline peut accélérer un automatisme ventriculaire en cas de BAV de haut degré ou complet et rythme d’échappement ventriculaire (CI si infarctus) : adrénaline/noradrénaline ou dopamine si insuffisant ou chute tensionnelle (cf. Syncope)
  • antidotes en cas d’intoxication

2. Si échec ou insuffisant : substituer l’automatisme

  • Entrainement électrosystolique externe transcutané ou stimulation ventriculaire par cathétérisme artériel et « montée » de sonde dans le ventricule droit.